Comme il vous plaira

Oui , je ne doute pas que cet ami soit sensible à ces belles pensées (presque) hexamètres... et qu'il sache que nous l'attendons...

Jauvrys a écrit:

Pour ce qui est de l'hexamètre, très juste, très Chère .
Le Mesdames, pour favoriser...->...souhait était originellement attaché à l'intro.
Voilà ce que donne la précipitation : le sarcasme au lieu du compliment. chez certain(s)(e)
Dont acte. Je retourner à ma leçon de CM2

Mais non mon très cher , aucun sarcasme, aucun reproche... beaucoup d'admiration plutôt ! je serais bien incapable de faire aussi bien !!!
Mais vous m'en auriez voulu de ne pas remarquer la toute petite dérapade de vers, n'est ce pas ?... et que vous avez bien vite corrigée !

Y'a un concours de celui qui trouvera le plus beau poème sur les bouquets ici ?

Moi j'en tiens un (il est passé dans mon cerveau ce matin, vague souvenri, je l'ai retrouvé sur le net).

Je vous envoye un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanies,
Qui ne les eust à ce vespre cuillies,
Cheutes à terre elles fussent demain.

Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries,
En peu de tems cherront toutes flétries,
Et comme fleurs, periront tout soudain.

Le tems s'en va, le tems s'en va, ma Dame,
Las ! le tems non, mais nous nous en allons,
Et tost serons estendus sous la lame :

Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle :
Pour-ce aimés moy, ce-pendant qu'estes belle.

(Ronsard, dans le texte)

Holà, Mesdames, je ne joue plus, là ! Vous vous rendez compte de ce que vous me faites là et ?? Le concours du plus beau poème entre (ordre d'arrivée ici) Jauvrys, Baudelaire et Ronsard ????? Mes vers auprès des leurs ?
Mais que vous êtes méchantes avec moi.... Mais, mais : Je suis ridicule, là !!!!!

J'ai le vague sentiment (et j'en rosis à la fois d'aise et de honte) que ces quelques vers d'entrée m'étaient destinés, mon cher J. ? Si c'est le cas, sois-en chaudement remercié..J'en suis touché.
" Vous m'avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l'une d'entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux..."

(ça, c'est Verhaeren, le Belge..) Ah..! , cher J, Que n'aies-tu les yeux d'Hélène G. ! M'enfin, tu as l'amour du (bon) piano et des pianistes..c'est déjà ça...!

Oudread a écrit:

" Vous m'avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l'une d'entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux..."

(ça, c'est Verhaeren, le Belge..)

"Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;
Comment éclaterait le glas des destinées,
Comment on s'aimerait, en se sentant vieillir.

Votre voix m'enlaçait comme une chère étreinte,
Et votre coeur brûlait si tranquillement beau
Qu'en ce moment, j'aurais pu voir s'ouvrir sans crainte
Les tortueux chemins qui vont vers le tombeau."

J'aime Verhaeren, merci Edouard... çà me touche.